Créée en 2007 par les galeristes lyonnais Olivier et Patricia Houg, DocksArtFair est certainement  l’une des seules foire internationale d’art contemporain se tenant de façon bi-annuelle. Très attaché par ses dates et ses lieux avec la Biennale d’Art Contemporain de Lyon, elle se déroule toujours pendant la semaine inaugurale de la biennale. Environ 40 galeries internationales annoncées. Les stands, tous de même superficie (30m2) présentent chacun une exposition monographique.

Le public est constitué de grands collectionneurs et de professionnels internationaux.  Le comité de sélection est prestigieux : Georgina Adam (The Art Newspaper, UK) Isabelle Bertolotti (curator) Barbara Polla, (Galerie Analix Forever, Suisse) Patrizia Sandretto Re Rebaudengo (Fondation Sandretto Re Rebaudengo, Italie) Richard Leydier (Artpresse, France) Pascal Neveux (FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, France)

DOCKS ART FAIR 45 Quai Rambaud 69002 Lyon à 100m de la Sucrière

Foetus de Joker de Alexandre Nicolas, représenté par la galerie AD 7 place Jean Jaures Beziers, www.adgalerie.com  0467282658

Julien Berthier récipiendaire du prix Mont Blanc lors de la Docks Art fair

Road-trip d’une semaine dans la péninsule ibérique plus précisément en Andalousie, villes dans l’ordre d’apparition dans le clip Malaga, Puerto-Banus, Gibraltar, Vejer de la frontera, Cadix, Séville et Grenade. Nous avons profité de notre passage dans cette région pour visiter particulièrement deux lieux intéressants dans le merveilleux monde de l’art contemporain.

Fundación Montenmedio Arte Contemporáneo situé dans une haciendas le NMAC dispose d’un parc en pente où avec de nombreuses sculptures, notamment l’œuvre très impressionnante de James Turrell « second wind 2005-2009 » aussi la fondation dispose de quelques baraquements avec des œuvres variées (photographie, sculpture, installation). Si vous passez vers Vejer de la Frontera, il ne faut pas hésiter et prendre un instant pour parcourir le parc des sculptures.

Le Centre andalou d’art contemporain offre un aperçu général des tendances artistiques développées en Espagne depuis le milieu du XXe siècle jusqu’à nos jours. La collection inclut entre autres des œuvres de Luis Gordillo, Candida Höfer, Rebecca Horn, Pablo Palazuelo, Zobel, Joseph Kosuth et Louise Bourgeois. Le musée s’intéresse également à l’histoire de la créativité contemporaine andalouse par rapport à d’autres contextes artistiques nationaux et internationaux. De plus, le Centre andalou d’art contemporain puise dans ses fonds pour présenter une série d’expositions thématiques abordant certains des principaux sujets de la création artistique contemporaine.

Nous avons eu le plaisir de séjourner à Hotel V de Vejer de la Frontera. Un hôtel de grand luxe de 12 chambres, mais qui se mérite au centre d’un village labyrinthe en pentes, les voyageurs qui ne voyagent pas léger s’abstenir. Une fois le seuil de la réception franchie l’effort en vaut la peine. L’hôtel bénéficie d’un emplacement unique au point le plus haut d’un village andalou à quelques kilomètres de Cadix, le bâtiment extraordinaire du 16 siècle. Depuis la terrasse vu magnifique sur la chaine de l’Atlas marocain. Le propriétaire est le décorateur Jean van Gysel.

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente l’incontournable de l’été à Montréal du 17 juin au 2 octobre 2011, sous la direction de la brillante Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du Musée. « De la rue aux étoiles de Jean Paul Gaultier » est la première exposition internationale consacrée au célèbre couturier français. Gaultier qui débuta avec le prêt-à-porter en 1976 avant de fonder sa maison de haute couture en 1997. Surnommé « l’enfant terrible de la mode » par la presse dès ses premiers défilés dans les années 1970, Jean Paul Gaultier est incontestablement l’un des créateurs les plus importants de ces dernières décennies.

Installation contemporaine plutôt que rétrospective de mode, cette exposition réunit quelque 140 ensembles et de nombreux documents, elle s’avère particulièrement innovante dans sa mise en scène théâtrale et son approche multimédia grâce aux mannequins animés par la compagnie québécoise UBU. «Je crois qu’aujourd’hui, la façon dont on s’habille est une forme d’expression artistique. Saint Laurent, par exemple, a fait du grand art. L’art réside dans la façon de composer la tenue entière. Prenez Jean Paul Gaultier, ce qu’il fait est vraiment de l’art » avait déclaré Andy Warhol (Mondo Uomo, 1984).

Aussi à Montréal L’édifice Belgo situé au 372 rue Ste-Catherine Ouest à Montréal est un ancien édifice commercial transformé aujourd’hui en centre d’art dynamique qui rassemble plusieurs ateliers d’artistes et studios divers. Mais ce lieu est surtout connu pour accueillir une des plus grandes concentrations de galeries d’art contemporain au Québec et au Canada. à visiter le CIRCA Centre d’art contemporain.

Musée d’art contemporain de Montréal, dans le hall du musée nous reçoit l’arbre blanc du Suisse Ugo Rondinone qui était en vente lors de la FIAC 2010, à cette occasion il était situé dans un bassin au jardin des tuileries. Une belle exposition avec quelques grands noms de l’art contemporain Richard Serra, Christian Boltanski, Bruce Nauman ou encore Xavier Veilhan pour le Cheval noir dans la dernière salle.

Au Musée des Beaux-arts de la ville de Québec, un grand privilège méconnu par les habitants de la ville de Québec est la possibilité d’admirer gratuitement dans la collection permanente l’œuvre Hommage à Rosa Luxembourg de Jean-Paul Riopelle. Son œuvre la plus célèbre qui fait figure de véritable testament pictural, réalisée partiellement en aérosol. Cette œuvre immense fut créée en hommage à Joan Mitchell. Lorsque Riopelle apprit sa mort, un triptyque de 3 panneaux de 15m prit forme. Il faut prendre son temps et c’est vraiment magnifique. Jean-Paul Riopelle a ceci de particulier qu’il est peut-être le seul peintre québécois du XXe siècle à avoir pleinement vécu la grande période parisienne de l’après-guerre.

à Baie-comeau, j’ai assister à l’ouverture du 25em symposium de peinture de Baie-comeau. Voici quelques artistes remarqués: Claude Bonneau des couleurs chaudes, une ambiance superbe. Aussi à souligner la beauté et la des visages dans les tableaux de très grandes qualités de Ginette Beaulieu. Jérémie Giles peintre et sculpteur un aventurier de l’art et de la vie.

L’exposition internationale d’art contemporain de la Biennale de Venise est considérée comme une des plus prestigieuses manifestations artistiques en Europe, voire dans le monde. C’est aussi une des plus anciennes puisqu’elle fut créée en 1895, et que sa première édition eut lieu deux ans plus tard. La Biennale est constituée de nombreux pavillons représentants les artistes et les différents pays invités. Cette année c’est un record de 89 pays représentés.

Le pavillon italien situé au bout de l’arsenal est le plus grand, le plus complet, le plus varié aussi bien à l’intérieur que dans le parc attenant. Incontournable

Le pavillon Égypte rend hommage a Amhed Basiony l’homme qui court sur place dans une vidéo avec une combinaison en plastique dans une pièce de vitrée. Un artiste, musicien expérimental, fut un temps enseignant. Il a été abattu de 5 balles par la police durant la première semaine des manifestations en Égypte. Son denier message sur facebook “I have a lot of hope if we stay like this. Riot police beat me a lot. Nevertheless I will go down again tomorrow. If they want war, we want peace. I am just trying to regain some of my nation’s dignity.”

Le pavillon du Danemark est aussi à souligner, pour la possibilité de consulter un disque vinyle ou un document, le porte-voix sur l’estrade extérieure et ses gravures au sol ainsi que l’excellente œuvre vidéo (l’homme au quatre visages).

Le pavillon de la France Une impressionnante installation de Christian Boltanski, qui interroge sur la fragilité de la condition humaine et sur le remplacement de l’homme, la folle marche en avant de l’humanité. Excellente utilisation de l’espace avec des compteurs dans les deux ailes, l’un illustrant les naissances quotidienne dans le monde et le second les décès.

Le pavillon du Canada d’une platitude sans nom, du post-munchien. Une tentative de réappropriation des différents mouvements ayant entrainés une rupture dans le monde de l’art. Est-ce si difficile de trouver un artiste ayant envie de se projeter vers l’avant et non d’utiliser le rétroviseur ?

Voir aussi la 53em Biennale en vidéo

La plus importante foire d’art au monde, un rendez-vous annuel hors normes qu’aucun des plus grands collectionneurs de la planète ne manqueraient, des quatre coins du monde les jets privés afflues, près de 300 jets privés ont atterri à l’aéroport de Mulhouse-Bâle ces derniers jours, avec un pic mardi pour la journée « VIP » où ont notamment été aperçus les top-models Naomi Campbell et Linda Evangelista.

Chaque année 1100 des plus prestigieuses galeries d’arts de la planète sont candidates, pour une sélection de seulement 300, dont 73 galeristes des USA, 50 d’Allemagne, 32 de Suisse ainsi que certains de Chine ou d’Afrique du Sud. Certes il s’agit d’une foire ultra élitiste pour les galeries, mais pour les visiteurs c’est l’ultime déballage de ce qu’il y a des mieux à vendre au jour J.

Lors de l’ouverture des portes mardi 11h00, c’est une atmosphère de boxing days, un véritable tsunami, en moins de 15 minutes des œuvres chiffrées à 15 ou 18 millions d’euros sont déjà vendues. Cette année le propriétaire des Hard Rock café Peter Morton avait à 11h09 déjà acheté l’œuvre Frank and Jamie de Maurizio Catalan chez Gagosian pour 2.5 millions d’€uros. Aussi vendu chez Aquavella un Picasso nu debout 1968 pour 15 millions.

Les années précédentes: Art Basel 41 et Art Basel 40

Court déplacement dans la capitale afin d’assister au concert The Wall de Roger Waters au centre Omnisport de Paris-Bercy. Mais aussi…

Momunenta 2011 Anish Kapoor Confrontation sans équivalent dans le monde, Monumenta invite chaque année un artiste d’envergure internationale à investir les 13 500 m² et les 35 mètres de hauteur de la Nef du Grand Palais, avec une œuvre inédite, conçue spécialement pour cet espace. Les trois premières éditions ont suscité l’enthousiasme, attirant en moyenne 150 000 visiteurs en cinq semaines.

Confiée en 2007  à Anselm Kiefer, en 2008 à l’américain Richard Serra, puis au français Christian Boltanski en 2010, c’est à Anish Kapoor, l’un des artistes majeurs de sa génération, qu’il a été, cette fois, proposé de se confronter à la Nef, du 11 mai au 23 juin 2011.

Avant-vente chez Sotheby’s, souvent lors d’une escale parisienne, nous visitons les expositions avant-vente de Sotheby’s ou Artcurial. Chez Sotheby’s plusieurs œuvres ont retenu plus que mon attention, notamment la Proue et l’ile joyeuse de Jean-Paul Riopelle et l’or du rien de Pierre Alechinsky. Durant cette vente la surprise venant de l’artiste franco-chinois Zao Wou-Ki dont l’œuvre la cathédrale fut vendue 5.6 fois l’estimation haute.

Madame Grès au Musée Bourdelle L’exposition Madame Grès, la couture à l’œuvre réunit quelque quatre-vingts pièces provenant du musée Galliera et de collections privées, ainsi qu’une cinquantaine de photographies originales. Elle réserve une place de choix aux pièces les plus emblématiques de la griffe : les robes du soir – des drapés qui, en 1976, lui valurent un Dé d’or. Créées depuis les années 1930 jusque dans les années 1980, toujours en jersey, souvent ivoire ou gris perle, ces robes sculpturales traversent le temps sans pâlir.