Lisbonne LX Factory

La grande surprise du séjour fut le MUDE Musée de la Mode et du Design qui conjugue à la fois la mode et de belles pièces design du siècle dernier. Plusieurs robes, parmi les plus belles quelques Christian  Dior de 1956, d’autres par John Galliano et Marc Bohan. Sans surprise l’on retrouve les grands classiques de la couture comme Vivienne Westwood, Yves Saint-Laurent, Chanel, Paco Rabanne, Cardin. Au deuxième étage un très impressionnant accrochage de robes faites par Manuel Alves et José Manuel Gonçalves à ne pas manquer c’est magnifique.

Experimentadesign « It’s about time » Lisboa 09 événement bi-annuel phare du Design à Lisbonne qui pour une première fois depuis l’an dernier se tient de façon annuel en alternance entre Lisbonne et Amsterdam. Au Space Lounging le petit couac un étage 100% IKEA avec les prix sur les articles… Il ne manquait simplement qu’une caisse enregistreuse. Entre une exposition et un faux point de vente IKEA, il faut faire un choix ! Malgré tout et sur les autres sites tout comme dans l’ensemble nous avons bien aimé particulièrement à la Sociedade Nacional de Belas Artes, 36 Barata Salgueiro.

Un endroit très dynamique l’usine culturelle éphémère LX Factory 80 sociétés des domaines de l’art et de la mode animent d’ancien entrepôts,  galeries d’arts, artistes, boutique de design, designer, le resto « la cantina » lieu hétéroclites parmi tous l’impression est de manger dans un entrepôt ou un ancien garage automobile, il se passe quelques chose à Lisbonne et ici particulièrement. Artiste à voir Bruno Cecilio

Incontournable à Lisbonne le Musée Calouste Gulbenkian, qui est né de la collection réunie par le grand financier arménien Calouste Sarkis Gulbenkian (1869-1955). Des tableaux de Rubens, Rembrandt, Madame Claude Monet par Renoir, des pièces d’argenteries le savoir faire français y est bien représenté, comme dans la plupart des pièces de mobilier exposées. Dommage que le Centre d’Art Moderne voisin avec qui le musée partage le parc et le jardin était en cours d’installation pour l’ouverture d’une prochaine exposition.

La collection Berardo « José Berardo est une figure singulière dans le monde des collectionneurs. Jeune prodige commercial portugais, il accoste en Afrique du Sud à 18 ans, devient fermier puis négociant en fruits avant de passer à l’extraction d’or. Il découvre l’art en 1969, il a 25 ans. C’est le début d’une passion toujours croissante. » « En 1969 à Johannesbourg, Joe Berardo achète un tableau qu’il aime énormément. Il découvre cependant quelques jours plus tard qu’il s’agit d’une simple copie. Sa femme lui apprend alors que s’il souhaite acquérir l’original, il lui faudra le subtiliser au Louvre. Il s’agissait en fait d’une reproduction de la Joconde. Depuis cet époque, le petit amateur d’art est devenu un collectionneur érudit. » La petite déception du voyage, une trop courte visite de cette riche collection la surface que l’on pouvait visiter était extrêmement réduite, compte tenu des travaux dans le bâtiment principal. Beau moment de toutes façons à pieds, en tramway ou en train « Un jour à longer le Tage, n’est jamais un jour perdu ».

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