Pour une galerie d’art participer à Art Basel, c’est parvenir au dernier échelon d’un marché très segmenté, sur 1100 candidatures seul 300 galeries sont sélectionnées la concurrence est rude. Bâle peut se prévaloir d’offrir une densité unique de ‘taste makers’, soit des personnalités qui rassurent en indiquant les tendances, en désignant des artistes, en orientant le goût des grands collectionneurs.
L’art contemporain international ne connaît pas la crise et ArtBasel reste la référence, au point d’exporter son modèle avec une filiale à Miami lancé il y a 10 ans et aussi à Hong Kong depuis le rachat de Art Honk Kong. Artistes, galeristes, collectionneurs, curateurs et autres «agents» viendront voir et se montrer.
Une petite « réflexion » à Art Basel 44
Malgré le stand consacré aux dessins des années 50-55 d’Andy Warhol Nous retenons une raréfaction de l’offre tant pour les artistes de la 2eme partie du 20eme siècle qu’en art moderne plus globalement. L’absence notable de la galerie Bruno Bischofberger qui avait tenter en vain de vendre un gigantesque tableau rétrospective de warhol en 2009 à 85 000 000 de frs.
L’agrandissement de l’espace Unlimited qui passe de 60 à 79 projets. Le succès et l’achalandage conséquent dans le stand de la galerie montréalaise Landau Fine Art, qui malgré tout peine visiblement à vendre son tableau de Van Dogen. La tension qui se dégage dans le film de François Curlet avec un corbillard fait depuis une Jaguar E série 2.