Visite du Museums Quartier à Vienne en Autriche

Le Museums Quartier MQ de Vienne fait partie des dix ensembles culturels les plus vastes au monde. Le complexe fait sensation à deux pas du Palais impérial, il ne se contente pas d’héberger de prestigieux musées comme le Musée Leopold, le Musée d’Art moderne et la Kunsthalle. De nombreux lieux de convivialité viennent renforcer l’attrait de ce quartier de l’art. Situé dans les anciennes écuries de la Cour impériale, il accueille sur 60 000 m2 (7 000 m2 pour le Quartier 21)  des lieux voués aux disciplines artistiques les plus diverses, des restaurants, des cafés et des boutiques et se présente comme une mosaïque postmoderne de bâtiments baroques et d’architecture contemporaine. MQ

Changing de Channel au Mumok est une rétrospective de l’art vidéo de 1963 à 1987, j’ai bien aimé de découvrir un peu plus sur le groupe Ant Farm, mais en général l’exposition n’est pas des plus intéressante. L’exposition Cars à l’Albertina somme toute aussi un peu moyen, je suis surpris de constater que Warhol utilisait encore en 1987 le même procéder de reproduction d’une même image avec des couleurs différentes, comme quoi tout remettre à plat et se mettre en question est certainement une tâche ardue et un risque même pour un artiste reconnu. J’ai toujours beaucoup aimé le travail de Sylvie Fleury, ses vidéos nous plongent dans un univers pictural froid et clinique, très proche de celui du photographe Helmut Newton.

Jupon et punk, chemisier traditionnel et tatouages, Lena Hoschek a développé un style particulier. Des stars comme Kate Perry et Charlotte Roche portent des éléments de ses collections. Les créations de Lena Hoschek ne sont jamais ordinaires, la créatrice ayant fait ses classes chez Vivienne Westwood. Chaque pièce a son propre style,  ce qui nous a été possible de vérifier dans son studio sur la rue Spittelberg de la créatrice diplômée de l’école de stylisme d’Hetzdenorf . Lena Hoschek 7e arr, Gutenberggasse 17 Tél. +43-1-01 293 22 03

Du 23 au 25 avril 2010 Modepalast transforme le musée des arts appliqués de Vienne (MAK) en la plus grande boutique mode de la ville. Depuis quelques années déjà, c’est un rendez-vous annuel, cette exposition de mode vous donne la possibilité de faire des achats sur place.  La présence de 130 exposants différents garantit une grande variété de style et un excellent mélange d’articles de mode, de bijoux et d’accessoires.

Chez Vintage Flo, on trouve aussi bien des robes Charleston et Art Nouveau brodées de perles que des pièces de créateurs datant des années 80. La boutique, située dans le quartier branché de Freihausviertel, est devenu un véritable lieu de pèlerinage pour les nostalgiques amoureux des créations anciennes. L’offre de 5 000 pièces de vêtements répond à leur désir aussi bien au niveau de la qualité que de l’originalité. Cela fait de Vintage Flo un fournisseur très demandé pour les pièces de théâtres ou les productions cinématographiques et télévisées. Même les créateurs les plus en vue, de Stella Mc Cartney à Marc Jacobs , viennent ici chercher de l’inspiration. Flo Vintage – mode nostalgique 4e arr., Schleifmühlgasse 15a

Au MAK, le design est à l’honneur, du Moyen-Age à nos jours, le musée expose meubles, objets en verre et en porcelaine, argenterie et tissus.  A cela s’ajoutent des pièces artisanales prestigieuses des Wiener Werkstätte et des joyaux de l’Art nouveau comme le carton doré à la feuille que Klimt réalisa pour la frise de la salle à manger du Palais Stoclet, à Bruxelles. Les chaises en bois courbé de Thonet, comme on en trouve aujourd’hui encore dans les cafés viennois.

L’architecture actuelle de Vienne explore de nombreuses alternatives, être avant-gardiste tout en restant fonctionnelle, combiner esthétique et utilité. Vienne est une ville toujours très captivante !

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Art Paris + Guest

12e édition de Art Paris, la foire d’art moderne et contemporain qui a longtemps vécu en marge de la FIAC. Depuis 1999 alors que la FIAC émigre du centre-ville vers le Palais des expositions de la Porte de Versailles, quelques galeristes décident de créer aux mêmes dates une manifestation concurrente qui ferait plus de place au marché régional, au goût français et offrirait une alternative aux galeries évincés par le comité de sélection de la FIAC. Art Paris a dorénavant lieu au printemps et n’est plus une foire Off de la FIAC et tente de se hisser au même niveau que la FIAC

La centaine de marchands d’Art Paris à été inviter a devenir curateurs et à organiser des expositions dans leurs stands avec des confrères, mais aussi avec des musées, des architectes, des photographes, même un cuisinier ou un producteur de films pornographiques; près de la moitié ont accepté.

Des espaces pour des expositions thématiques en regroupant des marchands ont été créés, ceux de Saint-Germain-des-Prés, par exemple, qui présentent un modèle d’appartement de collectionneur. Art Paris s’est aussi adressé à des régions émergentes, comme l’Indonésie, la Finlande ou l’Afrique pour les faire entrer dans la danse du marché mondial. Art Paris s’appelle désormais Art Paris + Guests et son slogan est Just Art !

Pour la première édition d’Art Paris qui est sous sa responsabilité, il a déjà imprimé sa marque. «L’art est inséparable du style de vie, aime-t-il répéter, et de plus en plus de gens veulent y accéder.» Ce style, c’est le «cross-over», le croisement des modes d’expression et des activités. Il a invité la centaine de marchands d’Art Paris à devenir curateurs et à organiser des expositions dans leurs stands avec des confrères, mais aussi avec des musées, des architectes, des photographes, même un cuisinier ou un producteur de films pornographiques; près de la moitié ont accepté.

Il a créé des espaces pour des expositions thématiques en regroupant des marchands, ceux de Saint-Germain-des-Prés, par exemple, qui présentent un modèle d’appartement de collectionneur. Et il s’est adressé à des régions émergentes, comme l’Indonésie, la Finlande ou l’Afrique pour les faire entrer dans la danse du marché mondial. Art Paris s’appelle désormais Art Paris + Guests et son slogan est Just Art! On ne peut être plus clair.

Mercredi, lors de la journée réservée aux professionnels, la surprise des visiteurs était palpable face au nouveau style des stands et des accrochages où l’art des années 1950 prend un véritable coup de jeune à côté des œuvres dernier cri, où surgissent des scènes artistiques qui n’avaient jamais accédé jusqu’ici à une foire de ce niveau. Quelques grands collectionneurs étaient aussi au rendez-vous. S’il faut encore attendre pour être sûr que le succès commercial le sera aussi, Art Paris a déjà montré les dents. Lorenzo Rudolf dit qu’il a cinq ans pour prouver qu’elles sont solides.

Art Paris + Guests jusqu’au 22 mars, Grand Palais, av. Winston-Churchill, Paris 8e. Tous les jours, de 11 à 20 h 30 (lundi de 11 à 18 h).

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London fashion week


The empire strikes back à la galerie Saatchi
La galerie Saatchi fait la présentation de 26 artistes d’origine indienne pour la plupart agés de moins de 40 ans reflétant tout le dynamisme de la société Indienne actuelle. Certains présentant une seule œuvre, pour d’autres comme Huma Bhabha jusqu’à 6 sculptures et Jitish Kallat 7 œuvres.  Nous avons été séduit par l’éventail varié de la sélection, passant d’un tableau, à une installation vidéo ou les deux œuvres taxidermique de Huma Mulji.

La galerie Saatchi est une galerie d’art contemporain créée par Charles Saatchi en 1985 à Londres. Exposant tout d’abord des artistes minimalistes et américains, cette galerie à eu une influence majeure sur l’art britannique depuis son ouverture. Elle s’est tournée ensuite vers une nouvelle génération d’artistes anglais, les Young British Artists, dont nombreux inconnus ont vus leurs carrières décollées par la suite. La ville est tapissée d’affiche, je suis Charles Saatchi et je suis un Artoolic, nous avons franchement adoré cet endroit !

La fashion week de Londres
Somerset house devant la tamise, nous nous lançons dans l’exploration des différents stands des créateurs présents ou représentés. Pour certains, des vêtements et accessoires sans intérêts, mais pour d’autres l’ont voit bien tout le savoir faire des designers et des productions à petite échelle. Retiennent notre attention, les chaussures délurées de Kron by KronKron (kronbykronkron.com) Les minaudières en bois très élégantes de Rociobags. Des colliers et bijoux en cote de maille d’une très grande créativité de Fannie Schiavoni qui a déjà collaboré avec Julian MacDonald fannieschiavoni.com

Sinon au delà des fashions victims qui sont à la Somerset house  qui eux se superposent des vêtements de couleurs criardes avec visiblement une grande recherche de chaos, à cent lieux de la sobriété et de l’élégance. Beaucoup de jeunes londonienne portent des petites ballerines avec collant, jupe très courtes et/ou grand pull. Les londoniens ne sont pas vraiment ce que l’on pourrait qualifier à la mode, mais ils ont du style, quel qu’il soit.

Design museum
Une très belle visite dans un bâtiment longeant les docks vers le Tower bridge. Je trouve toujours drôle et surprenant de voir des objets qui ont fait parti de mon quotidien dans un musée tel un walkman à cassette audio. J’ai pu enfin voir la BMW construite d’une toile pour seule carrosserie. Sinon au V&A (Victoria and Albert Museum) une salle présente quelques uns des grands classiques du mobilier design comme la egg chair, à ne pas manquer.

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L’acteur de Picasso

acteur de PicassoL’acteur est un tableau de Picasso de la période rose, L’Acteur, il a déjà été endommagé au Metropolitan Museum par une visiteuse qui a chuté sur l’œuvre, provoquant une déchirure de 15 centimètres.

La période rose correspond à l’époque où Pablo Picasso utilise principalement des couleurs dans les tons orangers et rose en contraste avec les couleurs froides et sombres de la période précédente appelée période bleue. Cette expérience artistique dure environ deux ans, de 1904 à 1906. Picasso est alors heureux avec Fernande Olivier qu’il a rencontrée en 1904, ce qui a été avancé comme une des raisons possibles de l’évolution de sa peinture.

Les arlequins, les personnages de cirque et les clowns apparaissent souvent dans les oeuvres de cette époque ; ces personnages vont rendre populaire, à différents niveaux, la peinture de Picasso au cours de la suite de sa longue carrière. Le personnage d’arlequin, peint habituellement dans son habit à damiers colorés, devint un symbole personnel pour le peintre.

La période rose est considérée subir des influences françaises alors que la période bleue serait soumise à des influences espagnoles bien que ces deux styles apparaissent, tous les deux, alors que Picasso vit à Paris.

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La naissance du dadaïsme

Depuis 1914, une association de jeunes artistes (taxés de dangereux socialistes et anarchistes par les autorités) se déplace de cafés en cafés sous le nom de « Cabaret Pantagruel ». Hugo Ball est membre de cette association, il découvre par hasard un petit bistrot nommé la «Métairie hollandaise». Il demande à son patron d’utiliser une salle désaffectée et le 5 février 1916, sous l’enseigne «Cabaret Voltaire», Ball ouvre les portes d’un lieu appelé à devenir mythique.

Entretien avec Richard Huelsenbeck, Marcel Duchamp et Tristant Tzara

Le Cabaret Voltaire est un lieu de culture situé au numéro un de la petite Spiegelgasse, à Zurich, la rue où demeura Lénine. Actif pendant six mois, de février à juillet 1916, il finit par fermer ses portes pour tapage nocturne et tapage moral, non sans avoir dans l’intervalle fait émerger le mouvement Dada. L’idée du nom est née d’une plaisanterie fondée sur le décalage apparent entre les mots « cabaret » (la nuit et ses supposés vices) et « Voltaire » (le philosophe).

Hugo Ball lors de la soirée inaugurale du 5 février 1916 pour faire taire l’énorme chahut

« Mesdames et messieurs, le Cabaret Voltaire n’est pas une boîte à attractions comme il y en a tant. Nous ne sommes pas rassemblés ici pour voir des numéros de frou-frou et des exhibitions de jambes, ni pour entendre des rengaines. Le Cabaret Voltaire est un lieu de culture. »

Marcel Janco décrit le cabaret « Une petite salle de quinze à vingt tables avec un plateau de dix mètres carrés, endroit pouvant contenir environ trente-cinq à cinquante visiteurs. Dès les premières soirées, il y eut salle comble. Les spectateurs battaient leur plein tard dans la nuit ce qui nous attirait bien d’ennuis avec les voisins et l’heure de clôture des bourgeois. » (extrait de Dada, monographie d’un mouvement paru dans Willy Verkauf en 1957)

Le mouvement Dada se caractérisa par une remise en cause, à la manière de la table rase, une rupture complète et totale de toutes les conventions et contraintes idéologiques, artistiques et politiques. Ce mouvement a mis en avant l’esprit d’enfance, le jeu avec les convenances et les conventions, le rejet de la raison et de la logique, l’extravagance, la dérision et l’humour. Ses artistes se voulaient irrespectueux, extravagants, affichant un mépris total envers les « vieilleries » du passé comme celles du présent qui perduraient. Ils recherchaient la plus grande liberté de créativité, pour laquelle ils utilisèrent tous les matériaux et formes disponibles. Ils recherchaient également cette liberté dans le langage, qu’ils aimaient lyrique et hétéroclite. Tout ceci allait marquer les vrais débuts de l’art contemporain.

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Musée Ludwig Budapest

Le musée Ludwig fraichement déménagé le long du Danube et de la ligne de tramway #2 est actuellement l’hôte de deux expositions, dont une grande rétrospective qui nous présente le parcours artistique de Amerigo Tot, avec de nombreux documents inédits. Aussi au Musée Ludwig, l’exposition de Attila Csörgő – Archimedean Point représentant de la Hongrie à la biennale de Venise en 1999. Cet artiste possède un langage bien à lui, souvent scientifique, mais remplit d’humour. Le troisième étage est l’espace réservé à la collection permanente de ce musée d’art moderne et contemporain. Moins captivante mais toujours intéressante, l’exposition de Botticelli à Titien au musée de Beaux-arts de Budapest, les peintres de la renaissance italienne de 1460 à 1560, en grands nombre de très beaux Jacopo Bassano.

Latomas la sympathique boutique de Julie Szontagh qui fait dans le contemporain, avec des modèles tirés à peu d’exemplaires d’une trentaines de jeunes créateurs hongrois de la maille rigolote, des accessoires originaux. Dans le VII, au 16-18 utca Dohany,  Metro Astoria, Tel 266-5052 — lun.-ven. 12h-19h sam. de 12h-16h

Visite de Graphifest Visual communication Professional Day c’est en quelques sorte un petit festival de l’art graphique organisé par the Society of Hungarian Graphic Designers and Typographers. Du graphisme au service du design industriel, très intéressant. Certaines images fortes d’autres moins, mais un beau moment avec de belles découvertes.

NB: Ne pas oublier d’aller voir la Brody House

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